À la tête de la direction informatique de la Banque Fiducial, Joakim Gautier supervise une équipe de 40 experts tout en assurant l’équilibre stratégique entre innovation, sécurité et opérations quotidiennes. Dans cet entretien, il nous partage sa vision du métier de DSI, ses défis et ses ambitions pour les années à venir.
En quoi consistent vos activités en tant que DSI chez la Banque Fiducial ?
Joakim Gautier : Mon rôle en tant que DSI s’articule autour de plusieurs axes stratégiques :
- Management d’équipe : Je supervise une équipe informatique d’environ 40 personnes qui travaillent sur des projets variés, allant du développement d’applications à la gestion des infrastructures et de la sécurité informatique, tout en assurant la continuité des services bancaires.
- Stratégie IT : Je m’assure que les orientations technologiques que je définis restent en phase avec les objectifs globaux de l’entreprise. Cela implique également un travail étroit avec les différentes unités métier pour répondre à leurs besoins spécifiques.
- Risque et veille technologique : Je pilote la gestion des risques informatiques, notamment le risque cyber, tout en restant à l’affût des innovations technologiques.
- Direction de programme : Je prends personnellement en charge des projets stratégiques complexes, une facette de mon travail que je trouve particulièrement enrichissante.
Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier ?
Joakim Gautier : J’apprécie énormément ce rôle de « chef d’orchestre » et de business partner. Il requiert de conjuguer des compétences techniques, managériales et stratégiques pour atteindre nos objectifs. C’est un métier où aucun jour ne se ressemble et où chaque décision a un impact concret, ce qui le rend stimulant et gratifiant.
Quelles sont les plus grandes difficultés que vous rencontrez dans votre fonction ?
La complexité de ce poste réside dans la gestion des priorités. Il faut constamment équilibrer les investissements pour le développement de nouvelles solutions, la supervision des opérations quotidiennes et la gestion des risques, particulièrement dans un secteur aussi sensible que la banque.
Comment l’Intelligence Artificielle impacte-t-elle la Banque Fiducial ?
Joakim Gautier : L’IA est encore à ses débuts au sein de notre organisation. Nous avons défini des cas d’usage spécifiques et menons actuellement des pilotes. Cependant, notre secteur est très exigeant en matière de sécurité des données. Chaque nouvel outil doit passer par un processus rigoureux de validation pour garantir qu’il respecte ces normes strictes.
Quels conseils donneriez-vous à une personne aspirant à devenir DSI dans le secteur bancaire ?
Joakim Gautier : Je recommande vivement d’acquérir une expérience de consultant avant de devenir DSI. Cela permet de développer une méthodologie et une capacité d’adaptation qui sont des atouts majeurs dans ce métier. Une expérience dans le domaine bancaire est également précieuse, étant donné la complexité des réglementations et des spécificités de ce secteur.
Quels sont les projets futurs de la Banque Fiducial ?
Joakim Gautier : Nous développons activement nos deux marques commerciales : THEMIS Banque, spécialisée dans le domaine judiciaire, et FIDUCIAL Banque, qui cible les PME et TPE. Parmi nos priorités, nous cherchons à renforcer la visibilité et les avantages de cette dernière. Par exemple, nous travaillons sur l’ajout de nouvelles fonctionnalités à notre plateforme de banque en ligne pour mieux répondre aux besoins de nos clients professionnels.
Avec une vision claire et une stratégie axée sur l’innovation et la sécurité, Joakim Gautier incarne le DSI moderne. Son rôle est essentiel pour accompagner la transformation digitale de la Banque Fiducial, tout en maintenant les standards d’excellence propres au secteur bancaire.