Impôts 2025 : comment éviter les erreurs sur vos livrets d’épargne et éviter les sanctions fiscales

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Le 24 avril 2025 par La rédaction

Depuis le 10 avril 2025, la déclaration de revenus a officiellement démarré en France. Une période redoutée pour de nombreux contribuables, notamment ceux qui possèdent des produits d’épargne. Livret A, LDDS, LEP, PEL ou encore CEL : ces placements, pourtant perçus comme simples et sûrs, peuvent cacher des pièges fiscaux en cas de mauvaise déclaration.

Et cette année, les taux généreux atteints en 2024 sur certains produits rendent la vigilance encore plus cruciale.

Livret A, LDDS, LEP : l’exonération fiscale reste d’actualité

Bonne nouvelle : ces trois placements stars de l’épargne réglementée restent entièrement exonérés d’impôt. Concrètement, les intérêts perçus en 2024 sur un Livret A, un LDDS ou un LEP ne doivent pas figurer dans votre déclaration de revenus. Aucun encart à remplir, aucun montant à inscrire, même si votre livret a été crédité le 31 décembre.

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Les taux de 2024 3 % pour le Livret A et le LDDS, jusqu’à 6 % pour le LEP étaient nets d’impôt. Et même si vous avez dépassé le plafond de versement, cela n’impacte pas cette exonération. Depuis le 1er février 2025, les taux ont baissé (2,4 % pour le Livret A, 3,5 % pour le LEP), mais cela ne concerne pas la déclaration actuelle.

PEL, CEL : quand l’impôt se glisse dans vos intérêts

Les produits d’épargne logement sont plus complexes. Si votre Plan épargne logement (PEL) ou Compte épargne logement (CEL) a été ouvert après le 1er janvier 2018, les intérêts générés sont imposables.

Ils doivent donc apparaître dans la rubrique “Revenus des valeurs et capitaux mobiliers” de votre déclaration. C’est également le cas pour les PEL ouverts avant 2018 mais arrivés à maturité (soit plus de 12 ans). Dans ce cas, les revenus deviennent imposables à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %).

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Un détail souvent négligé : la banque ne transmet pas toujours automatiquement ces montants au fisc. Il est donc essentiel de consulter votre imprimé fiscal unique (IFU) sur votre espace client bancaire. L’oubli peut entraîner des pénalités, même en cas de bonne foi.

Ce que vous devez faire concrètement sur votre déclaration

Pour les livrets exonérés, rien n’est requis. Si vous n’avez que des Livret A, LDDS ou LEP, vous pouvez valider votre déclaration sans modification.

En revanche, si vous détenez un PEL ou CEL imposable, prenez le temps de vérifier les montants pré-remplis. Vous pouvez opter pour l’imposition au barème progressif ou pour le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 %. En cas de doute, contactez le service des impôts ou utilisez l’assistance en ligne.

Une erreur peut être corrigée jusqu’à la date limite de dépôt, voire après via une déclaration rectificative. Cela vous évitera bien des tracas.

Les cas particuliers qui échappent souvent à l’attention

Certains cas méritent un coup d’œil attentif. Par exemple, si vous avez clôturé un livret exonéré et que les intérêts ont été versés en capital, rien n’est à déclarer. Sauf si ce montant apparaît sur un autre document fiscal.

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Autre piège : le transfert de fonds d’un livret à un autre. Si l’ancien n’est pas clôturé officiellement, il peut toujours apparaître dans les données transmises au fisc, même s’il ne génère plus d’intérêts.

Dernier point : ne paniquez pas si vous voyez un Livret A mentionné sur votre déclaration automatique. Ce n’est qu’une information. Aucune action de votre part n’est nécessaire, tant que les intérêts ne sont pas imposables.

L’erreur coûte cher : mieux vaut vérifier deux fois

Un oubli peut être corrigé, une fraude non. Même si vous n’avez pas l’intention de tricher, une mauvaise déclaration peut entraîner des pénalités. Par exemple, ne pas déclarer des intérêts imposables, même par méconnaissance, peut vous coûter jusqu’à 40 % de majoration en cas de contrôle.

Faites preuve de rigueur. Les règles peuvent sembler subtiles, mais elles sont bien encadrées. En cas de doute, consultez un expert fiscal ou contactez l’administration.

Et souvenez-vous : mieux vaut une vérification de trop qu’une amende évitable.

La rédaction

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