Le 5 mai 2025 par La rédaction
Faire appel à un prestataire via Internet est devenu un réflexe naturel pour beaucoup et ce dans tous les domaines possibles. Tout se joue en quelques clics. Mais derrière cette facilité d’accès se cachent parfois de vraies mauvaises surprises. Les arnaques en ligne ont gagné en créativité, et ce n’est pas un hasard si elles se multiplient à mesure que la confiance dans le numérique progresse. Voici quelques pièges à éviter pour ne pas tomber sur des malfrats.
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ToggleLes fausses bonnes affaires
Vous tombez sur une offre qui vous propose le service qui vous intéresse à un prix incroyablement bas, avec promesse de réalisation express ? Ça sent déjà le piège. Les escrocs jouent souvent sur l’émotion ou la pression : prix cassé, offre valable 24h, contrat à signer sur-le-champ. Et si vous signez trop vite, bon courage pour sortir d’un abonnement à long terme, parfois pour un service que vous ne possédez même pas vraiment. Le contrat ? Il est souvent bien plus clair après l’engagement. Autant dire : prudence avant, regrets après.
Identifier qui se cache derrière l’écran
Utilisez les bons outils pour vérifier une entreprise
Avant de transférer vos informations ou de confier un projet, vérifiez que le site de l’entreprise en question est fiable. Verifsites.com est là pour ça. Pas de trace ? Fuyez. Et si vous avez un doute, tapez simplement le nom de l’entreprise. Si elle n’apparaît pas dans les moteurs de recherche, c’est déjà un signe de plus. Prenez vos précautions et laissez tomber l’affaire.
L’attitude en dit long
Un bon prestataire prend le temps de parler, d’écouter, de conseiller. Pas de pousser à signer comme un vendeur de fenêtres mal luné. En revanche, les fraudeurs misent sur l’urgence : ils insistent, veulent conclure dans l’heure, vous coupent la parole, et glissent le contrat sans même en discuter. C’est le syndrome du “one-shot”, où vous vous retrouvez coincé sans vraiment comprendre comment. Si on vous presse, c’est rarement pour votre bien.
Vos données, c’est votre coffre-fort
On n’en parle jamais assez, mais les données personnelles restent la monnaie d’échange préférée des cyberescrocs. Si un interlocuteur vous demande un RIB, des identifiants clients ou un extrait de K-bis avant même un devis, red flag. Ne partagez rien tant que tout n’est pas limpide. Et surtout, ne donnez aucune info par téléphone ou email à un inconnu, même s’il prétend venir d’un organisme connu. Ce n’est pas de la parano, c’est juste… du bon sens.
Des outils pour lever le doute
Entre deux messages suspects ou un devis mal rédigé, certains outils gratuits peuvent vous aider à y voir clair.
- Google Safe Browsing
- Trusted Shops
- Tineye pour analyser une image.
Ces petits services sont souvent oubliés, mais redoutablement efficaces pour filtrer les imposteurs.
Autre astuce simple mais efficace : demander l’avis sur des groupes Facebook spécialisés. Le groupe “Adie : le coin des entrepreneurs malins” est un bon exemple d’entraide entre professionnels. Un screen posté là-bas peut vous éviter bien des galères.
Et si l’arnaque a déjà eu lieu…
Conserver les preuves, alerter les bonnes personnes, prévenir votre banque : ces gestes peuvent limiter les dégâts. Sur les plateformes Cybermalveillance.gouv.fr ou Pharos, vous pouvez signaler l’escroquerie. Et si le préjudice est avéré, le site 17Cyber vous guide pour porter plainte ou contacter les autorités compétentes. N’attendez pas. Une action rapide vaut parfois mieux qu’un long combat administratif.
En résumé… soyez curieux, pas méfiant
Dans toute relation professionnelle, la confiance est une base saine. Mais la vigilance reste une habitude salvatrice. Ce n’est pas une question de paranoïa, mais de bon réflexe. Prendre quelques minutes pour vérifier un site, un nom, ou même une adresse email, ça peut épargner bien plus qu’un simple contrat foireux. Internet offre des opportunités, mais celles-ci méritent qu’on garde un œil ouvert.
Et si vous avez un doute, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Souvent, un regard extérieur suffit à voir ce qu’on avait raté.
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