Le 30 juillet 2025 par Tiana
Jean Charles Samuelian Werve est aujourd’hui indissociable du renouveau de l’assurance santé en France. En tant que cofondateur et PDG de la start-up Alan, il incarne une nouvelle génération de dirigeants tech, portés par l’ambition de moderniser un secteur historiquement opaque, lourd et complexe. Mais comment a-t-il construit sa fortune ? Plongeons dans l’univers d’un dirigeant qui redéfinit la santé, l’entreprise… et peut-être, le rôle même d’un CEO en 2025.
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ToggleQui est Jean Charles Samuelian Werve et quel a été son parcours avant Alan ?
Jean Charles Samuelian Werve, entrepreneur français né et formé dans l’Hexagone, incarne un mélange singulier de rigueur académique, d’intuition stratégique et de passion pour l’impact social. Diplômé de l’École Centrale Paris, il complète son cursus par des expériences dans le secteur de l’innovation et de la santé. Avant de créer Alan, il s’illustre en cofondant Expliseat, une start-up spécialisée dans les sièges ultra-légers pour l’aéronautique, preuve déjà de son goût pour les défis techniques à forte portée économique.
Issu d’une famille aux racines arméniennes, il revendique une double culture qui alimente sa curiosité, son ouverture et son attachement à une forme d’humanisme entrepreneurial. Cet héritage se retrouve dans ses prises de parole sur l’importance de l’éthique, du collectif et de la responsabilité sociale dans le monde de l’entreprise. Acteur influent de la French Tech, il a notamment été invité à plusieurs événements institutionnels, aux côtés de figures publiques comme Emmanuel Macron, tout en défendant une indépendance assumée de la sphère politique.
Quel est le modèle économique d’Alan et comment génère-t-il ses revenus ?
Alan fonctionne selon un modèle d’abonnement mensuel. Les particuliers et les entreprises souscrivent des formules simples, sans frais cachés, avec des garanties adaptées aux profils assurés. Cette clarté tarifaire est un atout stratégique dans un marché souvent critiqué pour son opacité.
Mais le modèle ne s’arrête pas à la couverture santé classique. Alan propose des services premium comme la téléconsultation, des outils RH pour entreprises, des programmes de bien-être et des actions de prévention personnalisées. Cette diversification de l’offre renforce la récurrence des revenus, tout en augmentant la valeur perçue par les clients.
Elle séduit également les investisseurs. En effet, les levées de fonds d’Alan ont franchi des paliers significatifs (plus de 400 millions d’euros à ce jour), permettant à l’entreprise d’atteindre une valorisation dépassant les 2 milliards d’euros. La fortune de Jean Charles Samuelian Werve, bien que non publiée officiellement, est en grande partie liée à cette valorisation et à sa participation au capital. Dans un post LinkedIn publié en juillet 2025, il revient sur les jalons majeurs atteints par la start-up au premier semestre.
Quelle est la mission d’Alan et comment cette start-up a-t-elle redéfini l’assurance santé ?
Fondée en 2016, Alan est née d’une conviction forte : l’assurance santé peut être simple, lisible et centrée sur les besoins réels de ses utilisateurs. À rebours du modèle traditionnel, Alan place l’expérience utilisateur au cœur de sa mission. Grâce à une application mobile fluide, chaque assuré peut effectuer plusieurs actions facilement. Il peut consulter ses garanties, suivre ses remboursements, accéder à des services de téléconsultation ou encore bénéficier de programmes de prévention.
La promesse d’Alan tient en trois mots : transparence, accessibilité, bien-être. L’ambition ne se limite pas à offrir une couverture santé compétitive ; elle vise à repenser le rapport à la santé, en plaçant la technologie au service de la simplicité et du soin. Cette approche intégrée – soins, accompagnement mental, gestion administrative – fait d’Alan bien plus qu’un assureur. Elle est aussi un partenaire santé complet.
D’ailleurs, cette volonté de combiner simplicité d’usage et accompagnement sur mesure s’observe aussi dans certaines jeunes insurtechs françaises. À l’image d’autres profils innovants comme celui de Samya Badouraly, plusieurs sont les entrepreneurs qui cherchent à renouveler les usages autour de la couverture des risques professionnels.
Quels sont les piliers à l’origine du succès d’Alan et de Jean Charles Samuelian Werve ?
Si Jean Charles Samuelian Werve est le visage d’Alan, il n’est pas seul à piloter le navire. Dès la création, il s’associe à Charles Gorintin, ingénieur issu de Polytechnique, spécialiste en intelligence artificielle. Ensemble, ils posent les bases d’une architecture technique robuste, adaptée aux enjeux d’un service de santé numérique sécurisé et scalable. En outre, ils ont eu la brillante idée de donner à leur marque, une mascotte adorable qui représente leur image.
L’équipe fondatrice a su attirer des talents issus d’horizons variés : ingénierie, data science, design UX, droit de la santé… Ce socle pluridisciplinaire favorise une compréhension fine des enjeux clients et réglementaires. En interne, la culture est fondée sur la transparence radicale, l’asynchronie dans les communications, et une grande autonomie accordée aux salariés. Aussi, Jean Charles Samuelian Werve se retrouve entouré de collaborateurs responsabilisés, engagés et alignés sur une mission partagée.
Qui sont les principaux concurrents d’Alan et quelles stratégies de différenciation ?
Sur le marché français, Alan fait face à une double concurrence. D’un côté, les acteurs historiques comme Malakoff Humanis, AG2R ou Harmonie Mutuelle. De l’autre, les start-ups digitales qui s’attaquent au segment B2B ou aux mutuelles collectives, telles que Luko ou Lovys.
Alan tire son épingle du jeu en misant sur une expérience utilisateur exceptionnelle : inscription en quelques minutes, tableau de bord ergonomique, remboursements rapides, assistance instantanée. Le design, la fluidité, et le ton pédagogique de sa communication sont devenus des signatures de la marque. En parallèle, un service client réactif et humain complète cette stratégie orientée vers la confiance et la simplicité, deux leviers puissants dans le secteur de l’assurance.
Quelle est l’influence de Jean Charles Samuelian au-delà d’Alan ?
Loin de se limiter à la gestion opérationnelle, Jean Charles Samuelian Werve prend régulièrement la plume pour partager sa vision de l’entreprise et de la santé. Dans ses ouvrages – notamment Healthy Business et La santé, ça s’apprend – il défend une approche holistique du management, fondée sur l’alignement personnel, la culture de l’écoute, et le sens du collectif.
Très attentif aux avancées en intelligence artificielle, il soutient la French Tech et s’intéresse de près à des projets comme Mistral AI, perçus comme cruciaux pour la souveraineté numérique de la France. Il multiplie également les interventions lors de conférences internationales, tout en gardant une posture indépendante vis-à-vis des pouvoirs publics. Sa voix compte dans les débats sur l’avenir du travail, de la santé connectée et du capitalisme responsable.
Quels conseils pour les jeunes décideurs qui veulent suivre son exemple ?
L’ascension de Jean Charles Samuelian Werve n’est ni un coup de chance ni le fruit d’un effet de mode. Elle repose sur des principes clairs et reproductibles pour les jeunes leaders qui veulent avoir un impact :
- Commencez par un vrai problème : Alan est né d’une frustration vécue face au système de santé. L’envie de résoudre un problème authentique donne de la force à l’engagement.
- Construisez une équipe complémentaire : associez-vous à des profils qui ne vous ressemblent pas, mais qui partagent votre vision.
- Choisissez la transparence : dans la communication, les salaires, les décisions. Cela crée une culture de confiance unique.
- Investissez dans la clarté : de vos objectifs, de vos outils, de votre mission.
- Apprenez sans relâche : lisez, débattez, doutez, évoluez. La résilience de Samuelian s’est aussi construite dans la confrontation aux idées nouvelles.
Et surtout, ne confondez jamais fortune et finalité : si Jean Charles Samuelian Werve a réussi, c’est parce qu’il a su mettre la santé, l’humain et la simplicité au cœur de son projet entrepreneurial.
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