Je subis une double imposition ! » : le coup de colère d’un entrepreneur face au ministre des PME

Depuis plusieurs années, la question de la double imposition ne cesse de remonter à la surface dans le monde entrepreneurial. En 2025, cette problématique atteint un point culminant, alimentant colère et frustration chez bon nombre de PME et micro-entrepreneurs. La complexité du système fiscal, combinée à une gestion parfois déconnectée de la réalité économique, oblige ces acteurs à naviguer dans une véritable jungle administrative. La multiplication des taxes, souvent perçues comme des « taxes sur les taxes », contribue à creuser davantage le fossé entre les administrations fiscales et ceux qui créent de la richesse en France. La situation devient explosive notamment lorsque ces entrepreneurs, déjà soumis à la fiscalité nationale, doivent faire face à la taxation sur des revenus perçus à l’étranger ou via des clients internationaux.

 

Une justice fiscale qui semble se dérober aux entrepreneurs

Les entrepreneurs, en particulier ceux qui opèrent à l’international, se retrouvent souvent victimes d’une double imposition injuste. La France a signé plus de 120 conventions fiscales pour éviter ces cas, mais la mise en œuvre reste lourde et incohérente. Prenons le cas d’un micro-entrepreneur qui vend sur internet des pièces détachées à l’étranger : il doit non seulement s’acquitter de la TVA en France, mais aussi gérer la taxation des revenus dans plusieurs pays, sans réelle uniformité. La situation devient alors absurde lorsque, par exemple, la TVA payée dans un pays européen n’est pas récupérée intégralement, ou que l’administration fiscale française impose des taxes additionnelles sur ces prestations. La complexité administrative, renforcée par des zones d’ombre, alimente ce sentiment que la fiscalité se transforme en un véritable casse-tête, ce qui dissuade certains de poursuivre leur développement international. Pour ces entrepreneurs, cette pression fiscale excessive ressemble à une double peine, freinant leur innovation et leur croissance.

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Les exemples concrets de l’absurdité fiscale en 2025

Une liste non exhaustive illustre bien le problème : un auto-entrepreneur français payé à l’étranger doit désormais jongler avec des règles différentes qu’en 2023. La suspension récente de la baisse du seuil d’exemption de TVA, annoncée par le ministre de l’Économie, a encore renforcé le mécontentement. La situation est d’autant plus frustrante qu’un entrepreneur doit payer des taxes de recyclage des déchets, payer des taxes en Italie, en Allemagne, tout en bénéficiant d’une exonération de TVA, mais avec la complication que celle-ci doit être récupérée ailleurs. La disparity des réglementations en Europe accentue ce paradoxe : en Allemagne, la franchise de TVA est de 25 000€, alors qu’en France, elle s’élève à 80 000€ — un véritable casse-tête pour la gestion quotidienne. La conséquence est claire : la fiscalité ne doit pas devenir un obstacle pour l’entrepreneuriat, mais ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui.

 

Les enjeux politiques et économiques autour de la double imposition en 2025

Au cœur du débat, la volonté de réduire cette double imposition est souvent mise en avant par différents acteurs, mais la réalité stagnante creuse le fossé. Le ministre des PME, Serge Papin, tente de rassurer en soulignant le statut avantageux de la franchise de TVA et en rappelant que la France favorise l’auto-entreprise. Pourtant, l’entrepreneur isolé, comme Rémi en Loire-Atlantique, dénonce une fiscalité opaque et des taxes souvent perçues comme des « taxes sur les taxes ». La question est également celle de l’uniformisation européenne : pourquoi, alors que certains États, comme la France ou l’Italie, multiplient les taxes diverses, ne parvient-on pas à instaurer une cohérence ? L’absence d’accords commerciaux plus équilibrés, notamment dans le cadre du Mercosur, accentue ce phénomène. La signature de ces accords est vue par certains comme un levier de développement économique, mais leur blocage dû à des divergences autour des clauses miroirs maintient les entrepreneurs dans une situation d’incertitude totale. Le gouvernement doit faire face à la nécessité de repenser sa politique fiscale pour redonner confiance à cette communauté dynamique qui, en 2025, se sent encore trop lourdement pénalisée par une politique fiscale qui semble obsolète.

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Comment la pression fiscale affecte le climat entrepreneurial en Europe

En Europe, la division sur la fiscalité est manifeste, avec des pays oscillant entre austérité et stimulation économique. La France apparaît comme un pays où la fiscalité, notamment au niveau des PME, reste parmi les plus lourdes, ce qui peut décourager l’innovation. La gestion de la double imposition, si elle était mieux harmonisée, pourrait favoriser un climat plus dynamique. Les entrepreneurs, qui souvent jouent un rôle clé dans la croissance économique, ont besoin de clarté et de simplification. Sinon, ils risquent de migrer vers des pays où la fiscalité est plus attractive, ou de freiner leurs investissements. La question stratégique se pose alors : faut-il repenser la fiscalité européenne pour éviter que la double imposition ne devienne une barrière à la compétitivité, ou laisser cette tension s’accumuler jusqu’à la crise ? La réponse pourrait résider dans une parentalité fiscale renforcée ou dans l’instauration de dispositifs incitatifs pour encourager la croissance…

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Les solutions pour apaiser la colère des entrepreneurs face à la double imposition en 2025

Face à ce glissement vers une fiscalité perçue comme injuste, plusieurs solutions concrètes font surface : simplifier les démarches fiscales, harmoniser les règles européennes, et instaurer une politique fiscale plus adaptée à l’ère numérique. La simplification des déclarations, par exemple, pourrait réduire le dédale administratif qui alimente la colère des entrepreneurs. La mise en place d’un guichet unique ou d’un logiciel automatisé pourrait également permettre à ces acteurs de mieux gérer leur fiscalité. Au niveau européen, un travail d’harmonisation des seuils de TVA et des taxes sur l’import-export serait nécessaire pour réduire ces disparités — comme celles observées entre la France, l’Allemagne, ou l’Italie. La mise en œuvre de mesures pour encourager l’entrepreneuriat dans la période post-pandémie pourrait aussi inclure une exonération partielle ou totale de taxes pour soutenir l’innovation. La priorité doit rester la clarté et la simplicité pour les PME, face à une administration fiscale souvent perçue comme un obstacle plutôt qu’un partenaire.

  • Simplifier les démarches administratives en créant un système d’information intégré
  • Harmoniser les seuils de TVA et de taxation en Europe pour réduire la disparité
  • Mettre en place un statut fiscal unique pour les micro-entrepreneurs dans l’UE
  • Offrir des incitations fiscales pour encourager l’innovation et l’exportation
  • Promouvoir la transparence des accords commerciaux pour mieux encadrer la double imposition

 

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Bartos

Passionné par les nouvelles technologies et l'innovation, je suis un développeur web spécialisé dans la création d'expériences immersives. Avec plusieurs années d'expérience, j'aime transformer des idées en solutions pratiques et esthétiques.
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