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Campsider, rencontre avec le co-fondateur Thomas Goumot

Campsider

Plongez dans l’univers de l’entrepreneuriat avec Thomas Goumot, le visionnaire derrière Campsider. Aujourd’hui, nous avons le privilège de vous présenter une conversation exclusive avec l’esprit créatif derrière Campsider, la 1ère marketplace dédiée aux équipements de sport outdoor d’occasion (sports d’hiver, randonnée, trail-running, escalade et alpinisme).

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Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Thomas, j’ai 27 ans et je suis originaire de Lyon. Je suis un grand passionné de sport et ça a un lien effectivement avec notre activité.

Est-ce que tu peux nous raconter un peu l’histoire de la création de Campsider ?

J’ai co-créé Campsider avec un ami d’enfance qui s’appelle Arthur, il y a maintenant deux ans et demi. On l’a créé principalement d’une expérience plutôt personnelle. En effet, on a expérimenté la vie étudiante passionnée de sport et passionnée en l’occurrence de sports assez techniques comme les sports de montagne, les randonnées ou encore le vélo. Quand on a un portefeuille étudiant, c’est assez compliqué de s’équiper. Du coup, on s’équipait beaucoup d’occasions sans forcément trouver chaussures à notre pied. Pour la petite anecdote, on a digitalisé les bourses au ski de nos écoles. Concrètement, on faisait un site où on pouvait acheter et vendre ses paires de skis. Pendant le Covid, il n’y avait pas de bourse au ski en physique. Donc on a commencé comme ça et petit à petit, on a grandi, et on s’est élargi à d’autres verticales de sport.

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Comment s’est passé votre levée de fonds avec les investisseurs ?

On a franchi quelques étapes depuis, mais effectivement, avec l’ambition de vouloir construire une plateforme qui est dédiée aux équipements de sports d’occasions, on a quand même eu des gros enjeux pour se faire connaître. Qui dit se faire connaître, dit financer la croissance et donc avoir aussi les moyens de cette ambition. Assez rapidement, on s’est tourné vers des investisseurs privés qui sont venus financer l’entreprise. Des investisseurs spécialisés dans le e-commerce, parce qu’on reste quand même un site de e-commerce. Ce n’est pas classique, parce qu‘on fait de la seconde main et qu’on est une marketplace, mais c’est quand même un métier de e-commerçant. Il y a aussi des spécialistes de l’industrie du sport. Enfin, on a des personnes qui travaillent dans des marques, entre autres, qui nous accompagnent au quotidien. Donc, au-delà, effectivement, de l‘investissement financier, ils sont aussi venus nous aider opérationnellement et ils le font encore aujourd’hui.

Est-ce que tu pourrais nous partager une des stratégies, ou peut-être la meilleure stratégie que vous avez eue pour réussir à faire parler de Campsider ?

On a testé énormément de choses, et on continue encore à en tester. Nous, on a la chance d’être sur une industrie qui est une industrie très communautaire. Les sportifs ont tendance à se référencer beaucoup dans leurs pratiques et aussi dans leurs consommations envers les sportifs connus. On a d’ailleurs travaillé avec des sportifs connus, notamment Mathieu Blanchard dans le trail, par exemple. On a aussi travaillé avec des grandes marques de notre industrie, le groupe Miel à Fuma, entre autres. Et puis, on a travaillé avec des grandes institutions et on a fait des partenariats. Par exemple avec l’École du ski français ou encore avec l’Ultra trail du Mont-Blanc, qui est la course iconique de trail. Et donc, finalement ces actions, qui sont des actions d’ influence, nous ont permis, entre autres, de nous faire connaître.

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Ça a été difficile de les contacter, de les convaincre ?

On a la chance d’avoir une société à impact positif, puisqu’on encourage la deuxième et la troisième vie de nos équipements. Et la bonne nouvelle, c’est que ce soit les sportifs, les marques ou les événements sportifs, tous cherchent justement à pouvoir participer aussi à cette aventure. Donc non, au final, on a été plutôt bien accueillis. C’est une très bonne nouvelle aussi pour qu’ils puissent nous aider à faire grossir le projet et à la vente et qu’on puisse toujours avoir plus d’équipements de ce genre-là.

A ce propos, dans le développement de cette marketplace, est-ce qu’il y a des difficultés qui sont sorties du lot ?

Oui, on en a eu pas mal. La première était pour le lancement de la marketplace. C’est difficile de trouver soit l’offre, soit la demande en premier. C’est un peu l’œuf et la poule. On a finalement choisi d’attaquer d’abord par l’offre, de remplir le site avant d’aller chercher la demande. Mais c’est vrai que c’était la vraie première difficulté et ça a mis un certain nombre de mois. Le deuxième enjeu, il est plutôt technique puisqu’on est pas un site de e-commerce classique comme je le disais tout à l’heure. On a énormément de flux financiers, de flux de connexions, de catalogue avec nos vendeurs…etc, qui fait que c’est quand même un travail de longue haleine. Effectivement, ça a été aussi une vraie difficulté mais qu’on dépasse quotidiennement.

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Par rapport à cette Marketplace Campsider qui n’est pas une marketplace classique, est-ce que vous avez des retours clientèle ? Est-ce que vous savez pourquoi est-ce que vos clients viennent chez vous en particulier ?

La première raison, c’est l’ultra spécialisation. C’est-à-dire qu’on se différencie des plateformes généralistes par justement une expérience pour les sportifs et principalement parce qu’ on est des sportifs, donc on sait ce qu’un sportif attend sur un site comme le nôtre. Et puis, l’ultra spécialisation, c’est des centaines de catégories de produits, des centaines de filtres techniques aussi pour pouvoir trouver son produit rapidement. Et donc, effectivement, ça crée aussi une dimension communautaire sur le site qui fait que les gens viennent chez nous et c’est ce qu’ils apprécient beaucoup. La deuxième raison, c’est évidemment le prix. On est, parce qu’on fait de l’occasion, sur des positionnements de prix imbattables. On est en moyenne entre moins 50, moins 60, et moins 70 % parfois sur certaines références. Et donc, même si la mission première de Campsider, c’est évidemment une dimension à impact, il y a aussi une dimension économique qui est aussi la genèse du projet. Les personnes viennent chez nous aussi pour ça et on répond à ce besoin.

Campsider, c’est combien de personnes nécessaires pour pouvoir faire tourner la boîte ?

Aujourd’hui, on est 13 personnes. C’est 13 personnes, en gros, qui sont majoritairement réparties en quatre grands pôles. La partie tech pour construire le site, la partie opérationnelle, la partie marketing et la partie « sales« . Pour l’instant, on n’a pas besoin d’être plus pour pouvoir grandir et atteindre nos objectifs, donc tant mieux.

Est-ce que vous auriez des conseils à donner à un entrepreneur qui souhaiterait lui aussi se lancer dans une marketplace ?

Oui, il y a tout un tas de conseils. Je pense que le plus important et celui qu’on retient avec mon associé, c’est effectivement pouvoir se concentrer sur ce que propose le site. C’est- à- dire sur les annonces, sur les produits, sur la profondeur du catalogue. Quand on a compris ça et qu’on a les bons produits sur le site, c’est beaucoup plus facile de vendre et d’attirer des personnes. Donc, effectivement, le premier conseil, c’est que si quelqu’un décide de se lancer et de construire, de verticaliser une marketplace ou de construire un site comme ça, c’est avant tout d‘aller vérifier la profondeur de l’offre, de et dans quelle mesure on peut rapidement avoir un catalogue profond.

Plus d’informations sur le site Campsider : https://campsider.com/

Fréjus

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