Qui a dit que jeunesse et entrepreneuriat ne faisaient pas bon mélange ? Lors de la huitième édition de Big, Vincent Le Brech, Responsable Création et Entrepreneuriat Bretagne chez Bpifrance, a animé la bulle de la création en partageant des conseils pour les jeunes qui se lancent.
Recourir aux Réseaux d’Assistance à la Création
Vous aspirez à vous lancer dans l’entrepreneuriat, mais n’avez pas encore d’idée concrète ? Pas de souci, le réseau PEPITE (Pôle Étudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) est là pour vous. « Notre objectif est de révéler l’entrepreneur qui sommeille en vous », déclare Jean-Charles Herviaux, responsable de PEPITE Bretagne. Ce réseau d’accompagnement dédié aux jeunes offre l’opportunité d’explorer la création d’activités. « La deuxième mission de notre réseau est de mettre en relation les étudiants porteurs de projets avec des entrepreneurs », explique le responsable de PEPITE Bretagne. Ce programme vise à faire mûrir vos ambitions pendant au moins un an, en vous offrant un accompagnement par des chefs d’entreprise expérimentés. Il vous permettra d’obtenir le statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE), vous autorisant à ajuster votre emploi du temps pour concilier votre projet et vos études
Réaliser un test
La couveuse d’entreprise offre une solution à toute personne désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat avec un projet déjà bien avancé », partage Juliette Herpin, responsable de l’École Supérieure de l’Entrepreneuriat par l’Union des Couveuses (UCE). Intégrer une couveuse d’entreprise peut être une excellente façon de commencer son aventure, car cela ne nécessite pas de changer de statut et limite ainsi les prises de risques. Juliette Herpin souligne qu’en rejoignant une telle structure, on obtient un numéro SIRET, une première démarche administrative importante dans la création d’une entreprise. « La couveuse d’entreprise vous permet de vous concentrer principalement sur votre activité dans un premier temps, tout en vous enseignant progressivement la gestion de tous les aspects de votre entreprise. » C’est une réelle opportunité pour tester le marché et ajuster votre proposition de valeur si les résultats ne sont pas à la hauteur. « Avec la couveuse d’entreprise, il n’y a pas d’échec », ajoute Juliette Herpin.
Souscrire un prêt d’honneur
La jeunesse s’accompagne souvent d’une limitation des ressources financières. Lorsque l’on aspire à se lancer dans l’entrepreneuriat, le financement du projet peut s’avérer complexe. Heureusement, il existe une option avantageuse pour les jeunes entrepreneurs. « Le réseau Initiative France offre la possibilité d’obtenir un prêt d’honneur », explique Alain Le Bouffant, coprésident du réseau Initiative France. « Il s’agit d’un prêt à taux zéro attribué à la personne et est considéré comme un apport personnel », ajoute-t-il. Ce type de prêt contribue à la mise en place du projet, à son lancement, et assure un accompagnement bienveillant tout en élargissant votre réseau. « L’intérêt majeur d’un prêt d’honneur est de rassurer votre banquier, car la phase d’amorçage nécessite des investissements importants sans générer encore de bénéfices significatifs », souligne Vincent Le Brech, Responsable Création et Entrepreneuriat Bretagne.
