Depuis Paris, UMA (Universal Mechanical Assistant) se positionne comme la startup européenne qui pourrait révolutionner la robotique humanoïde. Fondée par un quatuor d’experts issus de Tesla, Google DeepMind et Hugging Face, et soutenue par des investisseurs prestigieux, l’entreprise développe des robots capables d’assister les humains dans l’industrie, la logistique, l’éducation, la santé et la mobilité. Face aux besoins croissants des entreprises européennes et à la dépendance aux importations, UMA propose une réponse concrète : des robots industriels et humanoïdes qui optimisent la productivité, libèrent du temps et renforcent l’autonomie technologique du continent.
Des fondateurs chevronnés issus des géants de la tech
Rémi Cadène, CEO d’UMA, a été l’un des acteurs clés de Tesla, où il a participé à la stratégie de développement du robot humanoïde Optimus. Avec lui, Simon Alibert, CTO, a développé la robotique au sein de Hugging Face, tandis que Pierre Sermanet, ancien de Google DeepMind, et Robert Knight, spécialiste de robots humanoïdes depuis plus de vingt ans, complètent le quatuor.
Cette équipe combine expertise technique, vision stratégique et expérience opérationnelle, ce qui donne à UMA une crédibilité immédiate sur le marché. L’ambition est claire : rivaliser avec les projets américains tout en construisant une plateforme robotique adaptée aux besoins européens et mondiaux.
Deux modèles de robots pour des usages multiples
UMA travaille actuellement sur deux modèles distincts. Le premier est un robot mobile industriel équipé de deux bras, conçu pour automatiser les tâches encore largement manuelles dans les entrepôts, les centres logistiques et les chaînes d’assemblage. Ce robot vise à améliorer l’efficacité et à réduire les coûts liés à la main-d’œuvre dans des secteurs où le turnover est élevé et les tâches répétitives nombreuses.
Le second modèle est un humanoïde capable d’évoluer dans des environnements conçus pour les humains, assistant aussi bien les travailleurs que les particuliers. L’objectif est d’intégrer ces robots dans des contextes variés : logistique, industrie, santé, éducation ou mobilité. Selon Rémi Cadène, « la robotique a vocation à redonner du temps et de la capacité d’action à tous ».
Ces robots ne sont pas seulement des outils d’automatisation. Ils représentent une stratégie industrielle et sociale, permettant de réduire la dépendance aux importations, notamment dans des secteurs comme le textile, et d’absorber les tâches les plus lourdes de la chaîne logistique.
Des investisseurs de renom pour propulser la croissance
UMA bénéficie du soutien d’investisseurs prestigieux, tels que Xavier Niel, fondateur d’Iliad, Yann LeCun, pionnier de l’IA, Thomas Wolf, co-fondateur d’Hugging Face, Olivier Pomel, CEO de Datadog, ou encore Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016. Des fonds comme Greycroft, Relentless, Unity Growth, Commit, Factorial, ALM Ventures et Drysdale Ventures participent également à cette levée de fonds stratégique.
Ce réseau d’investisseurs apporte non seulement des capitaux conséquents, mais aussi une expertise et un réseau international, essentiels pour accélérer le développement des robots et leur déploiement commercial. UMA lance par ailleurs une campagne de recrutement ambitieuse pour renforcer ses équipes scientifiques, techniques et opérationnelles.
Une dynamique européenne pour la robotique
Le lancement d’UMA s’inscrit dans une dynamique plus large : l’écosystème européen de la robotique se structure, avec des levées de fonds importantes et des initiatives stratégiques. Des sociétés comme Genesis AI, soutenue par Xavier Niel et Eric Schmidt, illustrent cette tendance. UMA entend capitaliser sur cette dynamique pour devenir un acteur incontournable de la robotique européenne, capable de rivaliser avec les leaders mondiaux.
L’entreprise mise sur l’intégration de l’intelligence artificielle de pointe, l’expertise technique et un positionnement stratégique adapté aux besoins industriels et humains pour se différencier et conquérir des marchés jusqu’ici dominés par des acteurs américains.
UMA illustre parfaitement l’émergence d’une nouvelle génération de startups européennes ambitieuses, capables de rivaliser avec les géants américains dans des domaines technologiques avancés. Grâce à des fondateurs expérimentés, deux modèles de robots innovants et le soutien d’investisseurs de prestige, la startup parisienne est bien partie pour devenir un leader européen de la robotique, transformant la manière dont les industries et les services envisagent l’automatisation et l’assistance humaine.
