L’advocacy, pratique importée des États-Unis, transforme vos employés en ambassadeurs authentiques de votre marque. Mettre en œuvre ces programmes demande un investissement dans une plateforme dédiée. Sans elle, vous observez un faible engagement. Faisons le point sur les questions à poser avant de choisir ce type d’outil.
Quels objectifs poursuit-on avec une stratégie d’employee advocacy ?
L’employee advocacy vise à augmenter la visibilité de vos offres commerciales. Vos employés touchent un public que vos canaux habituels n’atteignent jamais. Leurs cercles personnels (amis, famille, anciens collègues) les trouvent plus légitimes et dignes de confiance que n’importe quelle publicité ou communication institutionnelle. Les recommandations issues de leurs réseaux sont perçues comme authentiques et moins commerciales, ce qui renforce l’impact de vos messages. LinkedIn confirme cette réalité avec des chiffres éloquents. Selon le réseau social professionnel, les publications partagées par les salariés génèrent 8 fois plus d’engagements que celles des comptes officiels.
Cette stratégie cherche également à exalter le sentiment d’appartenance de vos collaborateurs. En devenant porte-parole de votre marque, ils endossent une responsabilité qui les valorise. Une telle implication transforme leur perception de l’entreprise puisqu’ils participent activement à sa réputation. Leur fierté grandit quand ils constatent l’effet de leurs partages sur l’image externe de votre organisation.
L’adhésion volontaire des collaborateurs : comment l’encourager dès le départ ?
Avant de vous inscrire sur une plateforme d’employee advocacy, vous devez être certain que les salariés sont prêts à être des ambassadeurs. Contrairement aux approches top-down traditionnelles, l’advocacy fonctionne si vos collaborateurs y trouvent un intérêt personnel et professionnel. Pour susciter cette motivation dès la phase de lancement commencez par identifier les profils enclins au partage. Il s’agit en général :
- d’experts métier qui interviennent déjà en conférences,
- de commerciaux actifs sur LinkedIn,
- de responsables RH impliqués dans le recrutement.
Ces collaborateurs constitueront le noyau initial de votre communauté d’ambassadeurs. Leur enthousiasme contaminera progressivement d’autres collaborateurs, créant un effet de cercle vertueux au sein de l’organisation.
Présentez aussi les bénéfices que peuvent tirer les employés. Proposez leur par exemple un accès privilégié aux informations corporate. Les collaborateurs doivent percevoir l’advocacy comme une opportunité de croissance personnelle, non comme une charge supplémentaire.
Ergonomie, mobile, gamification : les fonctionnalités à comparer
Évaluez les mécaniques de gamification proposées par la plateforme d’advocacy. Les systèmes de points, classements et récompenses stimulent l’engagement, à condition de rester équilibrés. Des challenges trop compétitifs risquent de décourager les participants moins actifs. Privilégiez les solutions qui valorisent la qualité des interactions plutôt que leur seule quantité. Les mécaniques de reconnaissance doivent également s’adapter aux différents profils d’ambassadeurs.
Vérifiez la capacité d’intégration avec vos votre CRM et votre ATS. Cette interopérabilité évite la multiplication des interfaces et facilite le travail de vos équipes. Examinez également les possibilités de personnalisation. Vous devez être en mesure d’adapter l’interface aux couleurs de votre entreprise.
Formation, accompagnement, animation : un outil ne suffit pas
La technologie seule ne garantit pas le succès de votre programme d’advocacy. Vos collaborateurs ont besoin d’un accompagnement structuré pour maîtriser les codes des réseaux sociaux et développer leur influence digitale. Cette formation dépasse largement l’utilisation technique de la plateforme.
Vos employés doivent apprendre à adapter leur ton selon les réseaux sociaux. LinkedIn exige un registre professionnel tandis que Twitter permet plus de spontanéité. Cette nuance détermine la réception de leurs messages auprès de leur audience. Sans cette compréhension, leurs publications risquent de tomber à plat ou de nuire à l’image de marque.
L’animation continue maintient l’engagement dans la durée. Organisez des sessions de partage d’expérience entre ambassadeurs pour créer une dynamique collective. Ces rencontres aident les plus timides à apprendre des techniques des collaborateurs aguerris. L’émulation naturelle qui en découle stimule la participation globale.

