Le 23 juillet 2025 par Tiana
L’ascension de Loïc Soubeyrand dans l’univers de la tech française intrigue autant qu’elle inspire. À la croisée de l’innovation RH et de l’entrepreneuriat ambitieux, son parcours soulève une question que beaucoup se posent : à combien s’élève la fortune de Loïc Soubeyrand et comment l’a-t-il bâtie ? Fondateur de Swile, une scale-up devenue licorne en quelques années, il a su transformer un marché figé – celui des avantages salariés – en un levier stratégique pour les entreprises. Qui est vraiment cet entrepreneur, quel modèle économique porte son succès, et que peut-on apprendre de sa trajectoire ? Plongée dans les coulisses d’un leadership moderne et rentable.
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ToggleQuelle est la fortune de Loïc Soubeyrand ?
La fortune de Loïc Soubeyrand est le fruit d’une stratégie patiente, visionnaire et audacieuse. Si aucun chiffre officiel n’est publié, les éléments à disposition permettent de l’estimer de manière indirecte. Après avoir cofondé Teads, il réinvestit dans Lunchr, future Swile, et réalise une levée de fonds historique de 200 millions de dollars avec SoftBank en 2021. La valorisation de Swile dépasse alors le milliard d’euros, propulsant Soubeyrand parmi les entrepreneurs les plus influents de la French Tech.
Sa fortune repose sur la valorisation de ses parts dans Swile et sur la création de valeur continue via acquisitions stratégiques et diversifications. Il incarne un modèle rare d’entrepreneur capable de transformer une idée simple (digitaliser les titres-resto) en un écosystème complexe et rentable.
Qui est Loïc Soubeyrand et comment s’est-il imposé dans la tech ?
Originaire du sud de la France et diplômé de Montpellier Business School, Loïc Soubeyrand s’est très vite orienté vers le monde de l’entrepreneuriat. Il crée Teads, une startup publicitaire, avant de la céder au groupe Altice. Ce premier succès lui permet de rentrer dans l’écosystème tech européen.
En 2016, il lance Lunchr, une application de précommande de repas. Rapidement, il perçoit le potentiel immense du marché des avantages aux salariés. Lunchr devient Swile en 2020, une véritable plateforme RH digitale. Son positionnement audacieux, centré sur l’expérience collaborateur, lui permet de se distinguer dans un secteur figé. Aujourd’hui, à un peu plus de 40 ans, Soubeyrand est reconnu comme un acteur incontournable de la nouvelle génération d’entrepreneurs français.
Quel est le rôle de Loïc Soubeyrand chez Swile ?
En tant que CEO de Swile, Loïc Soubeyrand pilote toutes les grandes orientations de l’entreprise, qu’elles soient stratégiques ou financières. Sa vision audacieuse du travail moderne a permis d’apporter un souffle nouveau dans un secteur très codifié. Sa position de dirigeant reste essentielle, notamment lorsqu’il s’agit de convaincre de nouveaux investisseurs, de négocier avec des groupes partenaires ou encore d’arbitrer les choix technologiques. Chacune de ses décisions impacte directement la rentabilité de Swile et la valeur perçue par les utilisateurs et clients.
« Quand on entreprend, la première idée venant du « garage » est rarement la bonne. »
Cette maxime illustre bien le cheminement de Loïc Soubeyrand, dont le projet initial a évolué à travers plusieurs pivots stratégiques avant de trouver sa pleine cohérence. La notoriété du patron actuel de Swile repose sur une expérience solide et un goût prononcé pour la disruption. Grâce à ces atouts, il a su rassembler autour de lui une équipe dynamique, mais aussi des partenaires financiers stratégiques capables de soutenir et accélérer la croissance du concept.
Comment Swile a-t-elle révolutionné les avantages salariés ?
Swile s’est donné pour mission de simplifier la vie des salariés tout en donnant aux entreprises des outils de gestion RH modernes. Après les titres-resto, l’entreprise étend ses services : titres cadeaux, mobilité, Swile Travel pour les voyages professionnels, et même des sondages internes ou la gestion d’événements d’équipe.
Ce pivot vers une solution RH tout-en-un s’est accompagné d’un rebranding fort. Le nom Lunchr, trop associé au seul repas, laisse place à Swile (Smile + Work + Lifestyle). De plus, la start-up a procédé à l’acquisition de Bimpli (filiale de BPCE) et d’Okarito. Cela lui a permis de se conforter dans cette ambition de devenir la plateforme centrale de l’engagement collaborateur. Dans le même temps, le déploiement de ces outils suppose une lecture fine des dynamiques humaines, un enjeu partagé par d’autres experts investis dans la transformation des relations professionnelles.
Comment Swile gagne-t-elle de l’argent et finance-t-elle sa croissance ?
Le modèle économique de Swile repose sur plusieurs piliers :
- des abonnements facturés aux entreprises utilisatrices,
- des commissions prélevées aux commerçants partenaires lors des paiements,
- des services supplémentaires (Swile Pay, Swile Travel, etc.).
Cette diversification permet à Swile de générer un chiffre d’affaires en constante progression : 138 M€ en 2022, 204 M€ prévus en 2024, avec un EBITDA positif de 36 M€. L’entreprise est aujourd’hui rentable, une performance rare dans le monde des scale-up.
Qui soutient Swile financièrement et quels sont ses actionnaires ?
Derriere Swile, on retrouve un tour de table prestigieux :
- SoftBank, entré avec une levée record de 200 M€,
- Index Ventures, Daphni, Kima Ventures, Idinvest,
- BPCE, via l’intégration de Bimpli, détient 22 % du capital.
Outre ces grands noms du capital-risque, Swile est également supporté par des family offices et de nouveaux investisseurs attirés par sa croissance rapide. Loïc Soubeyrand, en tant que CEO, garde un rôle central dans les discussions stratégiques, notamment lors des levées de fonds ou du choix des acquisitions.
Quelle est l’empreinte réelle de Swile dans la vie des utilisateurs ?
Swile n’est pas qu’un outil pour les RH : c’est devenu un compagnon du quotidien pour des millions de salariés. Sa carte est acceptée dans une variété d’enseignes :
- restaurants et boulangeries,
- supermarchés, épiceries,
- enseignes bio, cinémas, salles de sport affiliées,
- marques nationales comme Sephora, Zara, Fnac, Decathlon…
Avec une appli intuitive, une expérience utilisateur fluide, et une couverture nationale, Swile a conquis le cœur des salariés et renforcé la marque employeur de ses clients.
Quels conseils pour les jeunes décideurs qui veulent suivre la voie de Loïc Soubeyrand ?
L’ascension de Loïc Soubeyrand n’est pas due au hasard. Voici quelques leçons clés à tirer :
- Ne pas chercher le succès rapide : Soubeyrand a bâti Swile en plusieurs étapes, avec pugnacité.
- Penser utilisateur : le succès de Swile repose sur une expérience fluide et un design centré utilisateur.
- S’entourer intelligemment : des équipes pluridisciplinaires et des investisseurs stratégiques.
- Savoir pivoter : Lunchr vers Swile, une métamorphose bien orchestrée.
- Garder une vision claire : la simplicité au service de la complexité RH.
C’est clairement un modèle à suivre pour toute une génération de jeunes décideurs.
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